(prêt-à-porter féminin) Les vendeurs chinent du vintage, des fifties à la fin des années disco. Pièces uniques, les prix flirtent avec la centaine, le stock est renouvelé sur le tard. La boutique est exigüe, mais chaque pan de mur est orné d'un poster des films de Sex & the City, Carrie Bradshaw s'en faisant l'égérie.

(vidéo-club) Ici, les films sont classés par acteurs. Seuls les dessins animés sont entassés sur un îlot central. Il est aussi possible, au fond de la boutique, de visionner les bandes annonces sur l'un des deux serveurs à disposition. Une borne d'emprunts et de retours h24 est mise en service à la droite du magasin.

(taverne) Les clients, pour la plupart, sont des habitués, de ce bar sombre, bruyant et enfumé. Ancienne écurie, des selles et fers à cheval y sont restées, ornementales. Le parquet vieilli grince sous le poids des semelles, et le samedi soir, sur le petit écran plasma, est rediffusé le match de football de la veille.

(boutique de farces et attrapes) Coincée entre deux ruelles, l'enseigne lumineuse ayant été arrachée par un soir de foudre, seuls les avertis passent encore les portes de cette étrange bicoque. Aucune babiole vendue n'excède les neuf dollars, et les moutons de poussière noircissent le bois acajou des rayons.

(nightclub) L'entrée, gardée par deux vigiles, est sélective, et les prix pratiqués pour les vestiaires et consommations sont parmi les plus élevés du comté. En contrepartie, le lieu est sécurisé par une vingtaine de caméras, et le son exclusif enregistré aux platines, en amont de la scène, séduit la tendance.